Pour fondre de plaisir
Aaaah, avoir 25 ans …
Ce bel l’âge où l’on peut croquer tout ce qu’on veut rendant nos corps amnésiques de ses nombreux pêchers. Des fondants, des fourrés, des alcoolisés, des croquants, des noirs, des blancs, des au lait.
9 personnes sur 10 disent aimer le chocolat, je pense que la 10ème forcément ment. Je ne suis pas la seule.
(Oui, on parle bien du chocolat, mais à quoi pensez-vous, coquins gourmands ?)
Le chocolat a la propriété de déclencher la libération d’endorphine. Ça vous donne sensation d’être amoureux.
Heureux chocolat, qui après avoir couru le monde, à travers le sourire des femmes, trouve la mort dans un baiser savoureux et fondant de leur bouche
(Jean Anthelme Brillat-Savarin).
Savarin … Savarin…. ???
Y aurait-il un rapport avec LE Savarin, ce gâteau fait de pâte levée à l'image du Baba (mais sans raisins secs) ?
Mais oui mais oui : Moulé en couronne et arrosé, après cuisson de sirop de sucre parfumé au rhum, le Savarin est garni de crème (pâtissière ou chantilly), de fruits frais ou confits. Créé par les frères Julien, célèbres pâtissiers parisiens du second empire, il fut baptisé ainsi en hommage à Brillat-Savarin (AHA ! vous voyez),qui aurait livré à Auguste Julien le secret de la composition du sirop de trempage du gâteau.
Après cette minute de découverte historique gastronomique que j’ai cherchée pour
vous, (sérieusement : vous le saviez que je n’avais aucune idée comment préparer un Savarin, voir que j’avais même un doute me demandant si ce mot n’était pas un autre, passant pour un faux ami décrivant un autre objet jeté dans les méandres de mon cerveau trilingue ?)
– respirez, on reprend -
Après cette minute de découverte historique gastronomique complètement hasardeuse qui nous a emmené jusqu’ici juste en s’arrêtant quelques instants sur le nom du magistrat épicurien Brillat-Savarin, et qui nous a servi cette belle phrase pleine de poésie sur le chocolat fondant dans la bouche féminine,
- respirez, on reprend (longue phrase, hien vous avez cru ne pas y arriver ?)
vous ne m’en ferez pas un fromage (Brillat-Savarin) truffé de bonnes intentions, si nous rejoignions Madame de Sévigné ?
Marie de Rabutin-Chantal, de son nom, disait de prendre du chocolat afin que les plus méchantes compagnies vous paraissent bonnes.
On vient soudainement tous de comprendre pourquoi on en mange autant au boulot. (enfin pas moi, ça c’était avant, je suis freelance et j’aime bien ma compagnie, souvenez-vous :
Grace à Marie Chantal en ce vendredi de La Toussaint et sa signature pluvieuse, on se laisse surprendre de vouloir
prendre un peu de sucre qui rend l’amer supportable, cosy, dans son salon, écoutant les yeux fermés les violons d’une jolie musique de chambre.
Écoutez ma voix (puisque vous ne pouvez plus lire – yeux fermés) :
Salon Salon allons…. Au Salon du Chocolat t’iras … La pluie et le froid n’y peuvent rien contre ça. Rends heureux ta langue, tes mains, ton odorat. Prends-en une bonne louche de la fontaine du chocolat coulant sur ta bouche.
Ton enfant ira voir les ateliers de Claire Verneil ma douce amie Chef Pâtissière ; pour malaxer de leurs petits doigts les desserts à faire pâlir la Mama.
Tous les grands noms talentueux se sont donnés du mal pour que tu te délectes tous tes sens à ce rendez-vous annuel gourmand.
Toutes les infos sont par-là :
Sors de ta chambre maintenant et joins-toi à la fête de ses 25 ans, tu y verras défiler des robes en chocolat malicieusement joyeuses. A croquer !
Pour vous, dans les coulisses du défilé je me suis glissée :
Le défilé de Claire Verneil en entier :
Je viens de réaliser que ma dernière plume date d’il y a plus de deux mois, shame on me si on va par-là, elle aussi volait par ricochet vers les plaisirs gustatifs souvenez-vous : Je te le jure, je suis Sancerre Un peu comme tout le monde, débordée, je vous raconterai (Bruno B. comprendra)
Pour se souvenir de l'édition précédente du Salon du Chocolat 2018, le petit billet que j'ai écrit pour le magazine croate Gloria, cliquez LA
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