" La plus belle chose dont nous puissions faire l'expérience est le mystère - la source de tout vrai art et de toute vraie science ", disait Albert Einstein.
Quand le quotidien devient oppressant, pesant et angoissant, quand nos corps se retrouvent enfermés punis par la peur de notre condition physique ; quand on ne peut plus s’envoler vers d’autres horizons pour raison sanitaire quand on aimerait changer de peau pour ne pas devoir de codes-barres qui nous tatouent et nous montent les uns contre les autres ; quand on n’a pas la chance d’avoir la bonne ville de naissance, on voit les autres courir entre les tirs, quand tout ça devient de trop, alors les yeux, douloureux, remplis de larmes se lèvent au ciel, vers l’Espace, cet unique lieu sans frontières définies qui semble être le seul dans l’immensité prêt à accueillir nos libertés oubliées.
J’ai rêvé les fleurs au ciel qui semaient la couleur de la vie dans les obscures nuits sans étoiles. Loin, très loin, sur leurs pétales, j’ai décollé jusqu’à l’Aphélie, à l’apogée des galaxies invisibles à l’œil nu, prenant de la hauteur, devenant très vite addict de cette vie par procuration en impesanteur. Loin, très loin, de nos poids inhumains.
Ma fusée la fleur ; voilà avec nous, les terriens, un autre chef-d'œuvre dans l’art de l’imperfection aux géométries célestes qu’a créée notre planète. Ma fusée la fleur se révélant sans complexe sous la forme d’une diagonale fusant retrouver la vie humaine sur la Station Spatiale Internationale.
Quand on y pense, se sentir libérée par la vision d'humains vivant dans l’espace confinés, c’est que les racines du mal sont profondément enterrées.
Beaucoup d’artistes ont une pratique hybride dans leur processus de création s’inspirant et puisant directement dans les domaines scientifiques.
Ces correspondances discrètes dialoguent dans les accents parfois circonflexes : parfois l’art révélera la vérité et la science la beauté.
A travers cette nouvelle série de 15 photographies j’ai voulu rendre hommage aux femmes qui par leur courage et leurs exploits extraordinaires n'ont pas seulement forcé les frontières de l'astronomie et de la conquête aérospatiale, mais qui ont surtout repoussé les frontières des pensées. Chaque photo porte le nom d'une d'entre-elles et pour découvrir
QUI se cache derrière ces noms mystérieux, je vous invite à le découvrir ICI à travers cette collection qui concourt pour le prix SAIF de l’exposition annuelle à Houlgate : « Les Femmes s’exposent ».
J’espère que mes fusées emmèneront vos émotions aux frontières du réel.
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Le weekend s’annonce ensoleillé et vous vous régalerez à lire les sujets passionnants de ce numéro libre et élégant, à l'image de sa créatrice et directrice de publication (auteure de plusieurs livres à succès) Christelle Crosnier, qui m’a fait l’honneur de publier en pleine page ma photo VALENTINA, la première de cette série « Aux frontières du réel, ma fusée la fleur ».
Si l'on croit au hasard alors on s’amusera du fait que le sujet de son article
« Et si c’était plus beau là-haut ?» se soit inspiré par des aventures cosmiques de notre astronaute national Thomas Pesquet.
Tiens, tiens, esprit es-tu là ? (Relire à voix haute avec les intonations de FIP 😍🚀)
Merci Christelle de m’avoir accueillie dans ton magazine 💙 et de m’avoir avoisinée à l’interview de Brian Bouillon Baker, fils de l’artiste Joséphine Baker, une autre femme synonyme de liberté et de progrès.
Hasard, vous disiez ? 🤗
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