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Photo du rédacteurJana Call me J

Les Couleurs des Métaphores

La photographie noir et blanc a précédé l'apparition des pellicules en couleurs. 

Techniquement parlant, le noir est l'absence totale de lumière. La couleur étant, elle, la sensation sur notre œil des radiations lumineuses, le noir n'est pas une couleur. De même, le blanc n'est pas une couleur à proprement parler puisqu'il est la "somme" de toutes les couleurs.


Sur une pellicule, ça ne pose jamais de problème, au contraire : le noir et blanc se marient par contrastes tout en se fondant tendrement en cinquante nuances de subtils gris révélés dans une chambre noire pour faire ressortir les détails que la photographe voudrait mettre en valeur. 


Mettre en valeur « l’Être et le Néant ». 


L’aboutissement de l’ouvrage philosophique de Sartre centré sur l’individu initié par la Transcendance de l’Ego. Un des meilleurs livres du XXème siècles écrit en grande partie au premier étage du Café de Flore. 


Je ne sais pas vous, mais quand je pense ne serait-ce qu’à ce petit détail de notre histoire commune, j’ai comme un bug : comment l’être humain peut-il éblouir par un tel niveau d’excellence cérébrale pendant que d'autres excellent par leurs plus bas instincts de médiocrités dépourvues de toute trace d’humanité, oubliant les siècles d’évolution et condamnant à jamais l’espoir de nous voir un jour devenir des Êtres de lumière ?


Une exposition trop prolongée au fluor peut-être ?  


(Excellent documentaire de Sylvie Gilman et Thierry De Lestrade sur Arte « Demain, tous crétins » que je vous invite à découvrir et sauver, si c’est encore possible, les cerveaux de vos descendants, puisque pour les nôtres il est de toute évidence trop tard …




Souvent les mots manquent face à l’incompréhensible haine et bêtise profonde semées par les vils immondes, par la force des choses les mots ne peuvent plus être autre chose que des cris déchirant le sommeil paisible dans silence de la nuit. 


Comme aurait dit Guy Bedos « Elles montrent leur cul mais dans la tête, elles sont encore en crinoline, ces connes». Faisant totale abstraction du sexe féminin de cette phrase, on obtient la description parfaite de notre évolution humaine.  (Salut Guy)


Pour inonder l’immonde, je vous emmène voir ma vision du monde.


L’histoire se passe le long des côtes tanzaniennes, sur l’île magique de Zanzibar, souvenez-vous, je vous en ai parlé ici "On se barre à Zanzibar".


Avant de partir explorer cette partie fantasmagorique de l’est africain, j’ai fait des recherches depuis Paris pour rencontrer des créateurs de mode sur place, et j’ai trouvé Doreen Mashika, cette jeune styliste originaire de Tanzanie qui a fait ses armes à l’École de mode de Genève.


A distance, pendant les escales et en moins de 48 heures nous avons organisé un photo shoot, validant les pièces par WhatsApp de sa collection, investissant l'hôtel dans lequel je séjournais avec ma famille. Famille mise à contribution à 100% en tant que mannequin, assistants techniques et producteurs.


Sans plagier Benetton, je tenais absolument à ce que dans cette histoire notre modèle africaine, noire donne le change à notre modèle européenne, blanche. 


“Ebony and ivory live together in perfect harmony

Side by side on my piano keyboard, oh Lord, why don't we ?”


Et même si le thème est vu et revu, apparemment ce n’est pas encore assez bien intégré, alors il faut continuer.


Il était prévu de refaire un tour à Zanzibar pour la collection 2020 ... Un minuscule virus nous a privé de ce plaisir. 


Alors on se replonge dans le film de l’année dernière dans lequel les noirs et blancs se jouent des couleurs, heureux complémentaires se mélangeant de camaïeux. 


#BLACKLIVESMATTER HUMAN CHOSE LOVE


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