Jana passe à la télé, et voici l'Extrait de la vidéo :
La loi sur la relativité
British Fashion Council vient d'annoncer que la prochaine Fashion Week britannique suivra les traces de la Fashion Week de Shanghai (Covid-19 oblige) et sera diffusée uniquement de façon digitale mêlant les collections Femmes et Hommes, sans distinction de genre.
Tristesse et désarrois pour des centaines de photographes dont le métier consiste, pour certains, essentiellement à couvrir tous les défilés à travers le monde. (famine ?)
Tristesse et désarrois de centaines d'invitées prestigieux des "front row" ambassadeurs et acheteurs des créateurs. Inquiétude de tout une industrie vivant grace à ces instants magiques où pour chaque nouvelle collection une nouvelle histoire voit le jour, où l'on assiste à une naissance d'un conte, cousu avec amour et passion par de petites mains réalisant les rêves de quelques grands.
Un tissus, ça se touche, ça se sent.
Un vêtement, ça bouge, ça aspire nos respirations. Ou respire nos aspirations ? Avant de couvrir nos peaux, un vêtement, ça habille nos pupilles d'abord et avant tout. Un vêtement, ça drape nos désirs de rêve d'amour au bout. C'est comme lors d'un premier rendez-vous amoureux quand le coeur en chamade souffle la tempête sur les frou-frou de nos cils devenus fous.
Aucun écran ne pourra jamais remplacer le velouté du zéphyr de ces longues jambes se glissant entre les satins de soie, ce froissement d'étoffe caressant l'ouï de sa douce mélodie.
Alors, en souvenir de ces temps d'antan, qu'on espère revenir dans pas trop longtemps, je vous emmène vers un autre écran, pour réviser votre allemand.
La taquinerie de la vie veut que ce soit le dernier jour de la Fashion Week (traduisez 8 heures de sommeil en 10 jours et mise à mort du brushing suivi de près par la noyade du make-up) que la télévision allemande ARD1 ait choisi pour m'interviewer au sujet de ce défilé historique qui a clôturé la Fashion Week parisienne de janvier dernier.
C'est dans le somptueux l'hôtel Le Marois que nous avons vu défiler la collection du premier designer africain invité au très convoité calendrier officiel de la Haute Couture, soutenu au premier rang par Fanny Ardant, Aïssa Maïga, Suzy Menkes, Helga Brejla, pour ne citer qu'elles. Et comment ne pas être touchée par les larmes du trop plein d'émotion qu'Imane Ayissi a versé sur la surface sensible des miroirs de mon objectif photo ? Je n'ai pas trouvé.
IMANE AYISSI
créateur d'origine camerounaise et vivant à Paris, que je vous invite à découvrir ici :
Photos diffusées par AbacaPress / publiées Pure People.com
Copyright Jana Call me J/ABACA
Pour toute demande de photo : www.abacapress.com
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